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Texte libre

Je mets au jour ici les omissions ou silence des médias car celles-ci ne font "pas vendre" !

Une idée qui n'aboutit pas vaut mieux qu'une mauvaise qui voit le jour.

 Rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée entre salaires et capital, c'est plus séduisant que de baisser les dépenses de l'Etat et plus facile que de relancer la croissance.

  

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Texte libre

C'était le silence !!!

Je réactive !!!

BONNE LECTURE

 

Ceux qui n'en savent rien en savent toujours autant que ceux qui n'en savent pas plus qu'eux.

 

29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 10:59

 

Avec une hausse de 1,3%, le plafond annuel de la sécurité sociale pour 2015 va s'établir à 38.040 euros.

Dans ses prévisions pour 2015, la Commission des comptes de la sécurité sociale pour 2014 et 2015 a prévu une hausse du plafond de sécurité sociale de 1,3% en 2015, ce qui porte le plafond annuel à 38.040 euros contre 37.548 euros cette année.

Un arrêté devrait confirmer en novembre 2014 le montant du plafond de la sécurité sociale pour 2015. Il sera publié au journal officiel.

Soulignons que la Commission précise que la revalorisation de 1,3%, tient compte d'une estimation du salaire moyen par tête (SMPT) 2013 de 1,70% et d'une régularisation au titre de 2014 de 0,4 point correspondant à l'écart entre l'estimation actuelle du taux de croissance du SMPT et la prévision qui figurait dans le RESF annexé au projet de loi de Finances pour 2014 (1,9%) 

Pour les rémunérations ou gains versés du 1er janvier au 31 décembre 2015, les valeurs sont les suivantes :

Périodicité

Montants

Année

38.040 euros

Trimestre

9.510 euros

Mois

3.170 euros

Quinzaine

1.585 euros

Semaine

732 euros

Jour

176 euros

Heure (si durée de travail < à 5 heures)

24 euros

_____________________________
Indemnités journalières
 

Les assurés sociaux peuvent bénéficier d'indemnités journalières versées par la sécurité sociale en cas de maladie, de maternité, de paternité ou d'adoption, mais également en cas d'accident du travail et de maladie professionnelle. Ces indemnités visent à compenser la perte de salaire. Leur montant est revalorisé chaque année.

Le montant maximum de l'indemnité journalière pouvant être versée en 2013 est de 42,32 euros, et de 56,43 euros en cas de majoration pour enfant et long arrêt maladie. Le montant maximum que peuvent atteindre les indemnités journalières maladie, est exprimé par référence à 1,8 SMIC.

Cette réforme concerne les salariés du régime général, mais aussi les salariés du régime agricole, ainsi que les artistes-auteurs rattachés au régime général, en arrêt maladie débutant à compter du 1er janvier 2013.

L'indemnité journalière versée au titre d'un arrêt de travail reste est égale à 50% du salaire journalier de base, calculé à partir de la moyenne des salaires bruts (c'est-à-dire des rémunérations soumises à cotisations) des 3 derniers mois travaillés précédant l'arrêt de travail, ou des 12 mois en cas d'activité saisonnière ou discontinue, pris en compte désormais dans la limite de 1,8 fois le SMIC mensuel (soit 2.574,40 euros au 1er janvier 2013).

Depuis le 1er janvier 2013

IJSS

Description

Maximum par jour

IJSS : Maladie

   

Les 6 premiers mois de perception des IJSS

   
 

Cas général

42,32 EUR

 

Au moins 3 enfants à charges :

 
 

- pendant les 30 premiers jours

42,32 EUR

 

- à partir du 31ème jour jusqu'au 6ème mois

56,43 EUR

IJSS : Maternité, adoption et paternité

   
 

Montant minimum

9,20 EUR

 

Montant maximum

81,49 EUR après déduction
des cotisations sociales et de la CSG

IJSS : Accident du travail

   
 

du 1er au 28 premiers jours - 60% du salaire journalier de référence

185,30 EUR

 

A compter du 29ème jour - 80% du salaire journalier de référence

247,07 EUR

 

A noter :
Si une personne perçoit habituellement un salaire journalier de 75 euros, l'indemnité journalière auquel elle aura droit, est de 37,50 euros par jour (hors délai de carence).

Maladie : Pour bénéficier des d'indemnités journalières qui sont destinées à compenser la perte de salaire, il faut que le salarié ait travaillé et acquitté des cotisations sociales pendant un certain temps. Le versement intervient à partir du 4ème jour de l'arrêt de travail (3 jours de carence).

Maternité : Pour bénéficier des indemnités journalières pendant le congé maternité, il faut une cessation d'activité professionnelle pendant au moins 8 semaines et remplir des conditions d'activité salariée minimales (et de cotisations). Le montant des indemnités journalières est égal à un salaire journalier de base, calculé à partir de la moyenne des salaires des 3 derniers mois, diminué des cotisations sociales et de la CSG, dans la limite du plafond mensuel de la sécurité sociale.

Accident de travail et maladies professionnelles : Le salarié a droit à des indemnités journalières à partir du lendemain de l'arrêt de travail, sans délai de carence, et pendant toute la durée de l'incapacité de travail ainsi qu'en cas de rechute ou d'aggravation.

Le montant des indemnités journalières versées par les organismes de Sécurité sociale lors d'un arrêt de travail pour maladie, maternité, accident de travail ou maladie professionnelle fait l'objet d'une retenue automatique au titre de la CSG et de la CRDS.

 

© 2013 Net-iris

 

 

  

 

 

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 06:24

Introduction

Lorsque le contrat de location prévoit la révision du loyer, celle-ci intervient chaque année à la date convenue entre les parties ou, à défaut, au terme de chaque année du contrat. L'augmentation du loyer qui en résulte ne peut excéder la variation de l'indice de référence des loyers publié par l'Insee.

La loi du 8 février 2008 relative au pouvoir d'achat, a modifié l'indice de référence des loyers, afin que la variation tienne davantage compte du coût de la vie. Le nouvel indice correspond désormais à la moyenne, sur les 12 derniers mois de l'indice des prix à la consommation hors tabac et hors loyers. Toute révision de loyer d'immeuble à usage d'habitation, depuis le 10 février 2008, doit être faite en utilisant le nouvel indice de référence des loyers comme plafond de la révision.

Ce nouvel indice de référence des loyers se substitue à l'ancien. Il a vocation à s'appliquer lorsque le contrat de location prévoit la révision du loyer, et que celle-ci intervient chaque année à la date convenue entre les parties ou, à défaut, au terme de chaque année du contrat. L'augmentation du loyer qui en résulte ne peut excéder la variation de l'indice de référence des loyers. A défaut de clause contractuelle fixant la date de référence, cette date est celle du dernier indice publié à la date de signature du contrat de location.

L'article 112 de la loi ALUR de mars 2014 a modifié les modalités de révision du loyer, de sorte que depuis le 27 mars 2014, le bailleur peut manifester sa volonté de réviser le loyer dans le délai d'un délai d'un an à compter de la date prévue pour la révision. S'il en fait la demande, la révision prendra effet au jour de sa demande. Après l'année écoulée, la révision ne sera plus possible.
A noter que le paiement des différentiels d'une révision de loyer comprise entre le 27 mars 2009 et le 26 mars 2014 doit impérativement être demandé avant le 26 mars 2015. Après, il y aura prescription.
Valeurs de l'indice de référence des loyers - années 2014 à 2011

 

Année

Trimestre

Indice de référence des loyers

Variation annuelle

Date de parution

 

3ème

125,24

+0,47%

15/10/14

 

2ème

125,15

+0,57%

11/07/14

2014

1er

125,00

+0,60%

11/04/14

 

4ème

124,83

+0,69%

15/01/14

 

3ème

124,66

+0,90%

16/10/13

 

2ème

124,44

+1,20%

12/07/13

2013

1er

124,25

+1,54%

12/04/13

 

4ème

123,97

+1,88%

11/01/13

 

3ème

123,55

+2,15%

12/10/12

 

2ème

122,96

+2,20%

13/07/12

2012

1er

122,37

+2,24%

13/04/12

 

4ème

121,68

+2,11%

13/01/12

 

3ème

120,95

+1,90%

13/10/11

 

2ème

120,31

+1,73%

13/07/11

2011

1er

119,69

+1,60%

14/04/11

Base 100 au 4ème trimestre 1998

Encadrement des loyers

En 2014

La loi ALUR du 24 mars 2014 pour l'accès au logement prévoit que dans les zones d'urbanisation continue de plus de 50.000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social - le Préfet fixe chaque année, par arrêté, un loyer de référence, un loyer de référence majoré et un loyer de référence minoré, exprimés par un prix au mètre carré de surface habitable, par catégorie de logement et par secteur géographique.
Les catégories de logement et les secteurs géographiques sont déterminés en fonction de la structuration du marché locatif constatée par l'observatoire local des loyers.

Depuis août 2013

Le dispositif d'encadrement de l'évolution des loyers a été reconduit jusque août 2014, mais la liste des agglomérations concernées a évolué.

D'août 2012 à août 2013

Depuis le 1er août 2012, à titre expérimental pendant un an, les propriétaires de logements d'habitation proposés à la location dans une quarantaine de zones géographiques caractérisées par des tarifs de location élevés (Paris, Lyon, Marseille, Lille, etc.), vont subir de nouvelles contraintes en matière de fixation des prix des loyers.
Cette nouveauté s'applique en cas de relocation (c'est-à-dire en cas de changement de locataire) d'un logement ou de renouvellement du bail (c'est-à-dire en cas de poursuite du contrat avec le ou les mêmes locataires).

L'Etat a ainsi :

  • fixé un montant maximum d'évolution des loyers des baux des logements remis en location ou dont le bail est renouvelé dans les communes mentionnées ci-dessous ;
  • encadré l'augmentation du loyer :
    - en cas de réalisation de travaux,
    - en cas de loyer sous-évalué pour les relocations,
    - en cas de loyer sous-évalué pour les renouvellements de bail ;
  • permis la saisine de la Commission départementale de conciliation s'il existe un différend.

Il s'agit d'une véritable "révolution" dans le monde du logement locatif, car jusqu'à présent, seule l'agglomération parisienne était concernée par un dispositif d'encadrement des loyers. Désormais, compte tenu de l'abrogation du décret du 26 août 2011, Paris et les communes voisines sont soumis aux présentes dispositions.

La liste des communes concernées a été publiée au journal officiel à la fin juillet 2012

Formule de calcul et exemple

Formule de calcul : nouveau loyer = loyer précédent X (dernier indice de référence des loyers connu / indice de référence des loyers du même trimestre de l'année précédente)
S'agissant de la date de l'indice de référence à prendre en compte, soit le bail le précise soit à défaut de clause contractuelle fixant cette date, c'est la date du dernier indice publié à la date de signature du contrat qui s'applique.

Exemple :
Si le bail de location a été signé le 1er novembre 2012 pour un loyer mensuel de 600 euros, révisable annuellement à la date anniversaire du contrat (base indice du 1er trimestre), à compter du 1er novembre 2013, le loyer ne peut pas dépasser 605 euros (arrondi à l'euro inférieur le plus proche).
méthode de calcul : 600 EUR X (124,66 / 123,55) = 605,39

 

 



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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 16:56

Plafonnement des honoraires de location dès septembre 2014

Le 25/08/2014, par Carole Girard-Oppici, dans Civil / Immobilier.

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Entrée en vigueur du plafonnement des honoraires liés à la mise en location d'un logement et modalités de transmission des données liées à la location.

La loi du 24 mars 2014, dite loi ALUR prévoit notamment que, dans le cadre d'une location, la rémunération du professionnel de l'immobilier est à la charge exclusive du bailleur, à l'exception de certaines prestations, pour lesquelles le montant des honoraires doit être partagé entre le propriétaire et le locataire :

  • des honoraires liés à la visite du logement ;
  • à la constitution du dossier ;
  • à la rédaction du bail ;
  • à l'établissement de l'état des lieux.

Pour limiter les abus et les ententes abusives sur les prix, les frais imputés au locataire sont plafonnés par les montants définis par décret et ils ne peuvent pas dépasser ceux dupropriétaire.

Conformément aux recommandations du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière (CNTGI), qui a pour objectif de veiller aux principes de probité et de compétences nécessaires au bon accomplissement des activités des professionnels de l'immobilier, le décret (n°2014-890) du 1er août 2014 prévoit que les honoraires de location, hors état des lieux, ne peuvent pas dépasser les montants suivant à compter du 15 septembre 2014 :

  • 12 euros par m² maximum en zone très tendue, c'est-à-dire les départements de Paris (75), des Yvelines (78), des Hauts-de-Seine (92), de Seine-Saint-Denis (93), du Val de Marne (94) et du Val d'Oise (95) ;
  • 10 euros par m² maximum en zone tendue (par exemple Lyon, Marseille, Toulouse, voir laliste complète) ;
  • et 8 euros par m² en zone détendue (sans problématique d'offre de logements).

Les honoraires liés à l'établissement de l'état des lieux d'entrée ne peuvent pas dépasser 3 euros par m2 de surface habitable.

Par exemple, à Paris pour un appartement de 43 m2, les honoraires de location ne peuvent pas être supérieurs à 516 euros, et pour l'état des lieux, 129 euros.

Ces plafonds s'appliquent aux prestations des professionnels intervenant à compter du 15 septembre 2014 et concernant des baux conclus à compter du 15 septembre 2014.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 08:05

Mardi 8 juillet (suite) 

- D'après ce que pense Pierre DAC :

- Ce n'est pas le God Save the King que chantaient les croisés britaniques de la première croisade, mais le God Froi de Bouillon. De même, ce n'est pas le serment du Jeu de Paume, mais le serment du jus de pomme que prêtèrent les députés du tiers état, de la section des cidrophiles, le 20 juin 1789.

Ce qui différencie totalement un régime de bananes d'un régime totalitaire, c'est que le premier est alimentaire et débonaire alors que le second est autoritaire et arbitraire.

Il ne faut pas confondre un fromage de Hollande avec un faux mage de Finlande.

- Un contestataire est un homme en colère qui conteste, et non un idiot en fureur qui fait son testament.

- Il y a contrordre quand un peuple estime qu'il est temps de mettre bon ordre à l'ordre établi pour le remplacer par un autre qui ne reçoit d'ordres que de lui-même.

- Si rien n'est moins sûr que l'incertain, rien n'est plus certain que ce qui est aussi sûr.

- "Rien n'est jamais perdu tant qu'il reste quelque chose à trouver".

Enfin :

Si tous ceux qui méritent d'aller faire un tour chez les Grecs y allaient tous ensemble et spontanément, la Grèce serait trop petite pour les contenir tous à la fois et en même temps.

C'est tout pour aujourd'hui.....

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 07:32

 

  En janvier 2014,le Gouvernement a publié par arrêté le calendrier scolaire des années 2014 à 2017, afin notamment de donner de la visibilité au secteur du tourisme, aux parents et au personnel enseignant

  • zone A : académies de Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes et Toulouse ;

Dès la rentrée scolaire 2013-2014, les communes qui le souhaitent peuvent mettre en place le nouveau rythme scolaire. Un fonds spécifique de 250 millions d'euros sera dédié à l'accompagnement des collectivités volontaires dans la mise en oeuvre de la réforme, dès lors que des dépenses supplémentaires seront justifiées.
A la rentrée suivante, c'est-à-dire celle de septembre 2014, toutes les communes et les familles devront se soumettre à la réforme.





 

 Les élèves devront rattraper 2 demi-journées ou 1 journée de cours :

  • pour les élèves qui ont cours le mercredi matin : le mercredi 13 novembre 2013 après-midi et le mercredi 11 juin 2014 après-midi ;
  • pour les élèves qui n'ont pas cours le mercredi matin :
    - soit le mercredi 13 novembre 2013 toute la journée ;
    - soit le mercredi 11 juin 2014 toute la journée.

Calendrier de l'année scolaire 2014 - 2015



Zone A

Zone B

Zone C

Rentrée scolaire des élèves

lundi 1er septembre 2014

lundi 1er septembre 2014

lundi 1er septembre 2014

Vacances de la Toussaint

du samedi 18 octobre
au lundi 3 novembre

du samedi 18 octobre
au lundi 3 novembre

du samedi 18 octobre
au lundi 3 novembre

Vacances de Noël

du samedi 20 décembre 2014
au lundi 5 janvier 2015

du samedi 20 décembre 2014
au lundi 5 janvier 2015

du samedi 20 décembre 2014
au lundi 5 janvier 2015

Vacances d'hiver

du samedi 7 février
au lundi 23 février

du samedi 21 février
au lundi 9 mars

du samedi 14 février
au lundi 2 mars

Vacances de printemps

du samedi 11 avril
au lundi 27 avril

du samedi 25 avril
au lundi 11 mai

du samedi 18 avril
au lundi 4 mai

Début des vacances d'été (grandes vacances)

à partir du samedi 4 juillet

à partir du samedi 4 juillet

à partir du samedi 4 juillet

Exemple de nouveaux rythmes scolaires

Avec la réforme, les enfants de maternelle et de primaire sont exposés à de nouveaux rythmes scolaires. Voici un exemple de planning horaire.



8h30 9h30 10h30 11h30 12h30 13h30 14h30 15h30 16h30
LUNDI ACCUEIL COURS DEJEUNER APC* COURS SORTIE

MARDI ACCUEIL COURS DEJEUNER COURS APC* SORTIE

MERCREDI ACCUEIL COURS DEJEUNER APRES-MIDI LIBRE

JEUDI ACCUEIL COURS DEJEUNER COURS APC* SORTIE

VENDREDI ACCUEIL COURS DEJEUNER COURS SORTIE




let

Les aides financières aux familles

Les familles aux revenus modestes ayant des enfants scolarisés à l'école élémentaire, au collège ou au lycée peuvent bénéficier d'aides financières. Des bourses sont également allouées à l'université (par le CROUS).
Les collectivités territoriales, les organismes débiteurs de prestations familiales, certaines fondations ou associations peuvent être sollicitées par les familles, lorsque par exemple un des parents est décédé, lorsque l'enfant scolarisé souffre d'un handicap, ou encore lorsqu'il s'agit d'une famille nombreuse.

 

© 2014 Net-iris

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 13:28

Introduction

Le contrat d'apprentissage s'adresse aux jeunes de 16 à 25 ans. Il a pour objectif de donner à des jeunes travailleurs ayant satisfait à l'obligation scolaire, une formation générale, théorique et pratique, en vue de l'obtention d'une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique, un titre d'ingénieur ou un titre répertorié. La rémunération du jeune travailleur varie selon son ancienneté et son âge (articles L6221-1 et suivants du Code du travail).

 

 

A noter : Il s'agit du salaire minimal de base. Les conventions ou accords collectifs de branches ou d'entreprises qui fixent des rémunérations minimales plus élevées que celles prévues dans le tableau, doivent être appliquées. Lorsque l'apprenti atteint l'âge de 18 ou de 21 ans, le taux de rémunération change le premier jour du mois qui suit l'anniversaire du jeune





© 2014 Net-iris 30/01/2014

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 13:50

Introduction

 Au  1er janvier 2014, le Smic sera revalorisé de 1,1% pour atteindre un salaire d'environ 1.130 euros net par mois pour un emploi à temps complet (35 heures par semaine).

Rappelons que le SMIC ou salaire minimum interprofessionnel de croissance est le salaire horaire en dessous duquel l'employeur n'a pas le droit de descendre pour rémunérer un salarié et ce, quelle que soit la forme de sa rémunération (travail à la durée, au rendement, à la tâche, à la pièce, à la commission ou au pourboire). Le SMIC assure aux salariés dont les salaires sont les plus faibles la garantie de leur pouvoir d'achat.

Le Smic net - qui correspond au salaire que perçoit effectivement le salarié - est obtenu en déduisant du smic brut les différentes charges sociales salariales.

Voir le simulateur de calcul du Salaire brut / Salaire net

 

Smic 2014

 La hausse du SMIC au 1er janvier 2014 se limite à 1,1%, pour atteindre près de 1.130 euros net (contre 1.121 euros en 2013), ce qui reste une faible augmentation. Cela équivaut à 9,53 euros de l'heure.

Du 1er janvier au 31 décembre 2014

SMIC brut

SMIC NET
(environ*)

Smic horaire

9,53 euros

7,45 euros

Smic mensuel 35H (151,67 H)

1.445,38 euros

1.130 euros

Smic mensuel 39H (169 H)
majoration de 10% des HS
majoration de 25% des HS


1.627,09 euros
1.651.87 euros

-

Smic annuel temps complet

17.345 euros

 

Jeunes de moins de 17 ans
et ayant moins de 6 mois de pratique professionnelle

(si ancienneté supérieure SMIC horaire)

Jeunes de 17 ans à moins de 18 ans
et ayant moins de 6 mois de pratique professionnelle

(si ancienneté supérieure SMIC horaire)

A partir de 18 ans ou si plus de 6 mois de pratique professionnelle

Au moins 80% du SMIC
soit 7,54 euros

Au moins 90% du SMIC
soit 8,49 EUR

Au moins le SMIC
soit 9,43 euros

Minimum garanti

Indicateur servant pour l'évaluation des frais professionnels et des avantages en nature.

Le minimum garanti est un élément servant à la détermination du salaire, revalorisé chaque année en fonction de l'évolution des prix, permettant d'évaluer les limites d'exonération des allocations forfaitaires pour les avantages en nature (ex : nourriture, logement), les frais professionnels (ex : frais de repas, de grand déplacement), les allocations d'aide sociale, etc. Il ne s'agit pas d'un salaire de référence.

Le montant du minimum garanti prévu à l'article L3231-12 du Code du travail, applicable en métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon,a été augmenté au 1er janvier 2012 de 2,4% sur un an et de 0,3% par rapport à la revalorisation intervenue le 1er décembre 2011.

En raison de la faible augmentation de l'indice des prix à la consommation, hors tabac, des ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé du mois de novembre 2012, à compter du 1er janvier 2013, le minimum garanti est inchangé et reste fixé à 3,49 euros.

Minimum garanti

Du 1er janvier au 31 décembre 2014

3,51 euros

Du 1er juillet 2012 au 31 décembre 2013

3,49 euros

Du 1er janvier au 30 juin 2012

3,44 euros

Du 1er au 31 décembre 2011

3,43 euros

Du 1er janvier au 30 novembre 2011

3,36 euros

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 12:07

Au terme d’âpres négociations, syndicats et patronat se sont entendus dans la nuit de vendredi à samedi sur un projet d’accord sur la réforme de la formation professionnelle. Les discussions ont été marquées depuis des semaines par une intense guerre patronale entre le Medef et la CGPME sur la refonte du financement du système.

Un « compte personnel de formation » portable

A compter du 1er janvier 2015, tous les salariés et demandeurs d’emploi disposeront, à partir de 16 ans et jusqu’à la retraite, d’un « compte personnel de formation » (CPF). Il remplacera l’actuel droit individuel à la formation (DIF), très peu utilisé, et se veut la nouvelle pierre angulaire du système. « A due proportion du temps de travail », le CPF sera crédité de 20 heures par an les six premières années, puis de 10 heures par an les trois suivantes, avec un plafond fixé à 150 heures (hors abondement). L’employeur, la branche, le bénéficiaire lui-même, les régions et Pôle emploi pourront abonder ce compte. Leur rôle, et leur générosité en terme d’abondement, seront cruciales pour le succès ou l’échec du CPF car, comme le souligne des syndicats, « 150 heures ne suffisent pas dans la plupart des cas pour une formation qualifiante ».

Avec une différence importante toutefois : les droits à formation ainsi acquis sur le CPF seront entièrement « portables », c’est-à-dire conservés par le salarié tout au long de sa vie professionnelle, y compris quand il change d’entreprise ou qu’il entre au chômage. Depuis 2009, le DIF était déjà « portable », mais le salarié changeant d’employeur ou entrant au chômage avait deux ans pour utiliser ses droits transférés ; après, il les perdait. C’est cette barrière des deux ans qui saute.

Dans une logique de responsabilisation, fil rouge de l’accord, le salarié pourra mobiliser son CPF sans avoir à demander l’autorisation de son employeur, y compris, point âprement négocié par les syndicats, durant son temps de travail sous certaines conditions, notamment si un accord de branche ou d’entreprise le prévoit, point sur lequel parient les syndicats. Pour s’assurer que le CPF est bien un outil de sécurisation des parcours, les formations éligibles seront « obligatoirement qualifiantes ». Les listes de ces formations seront définies par les branches, les OPCA interprofessionnels, les régions et le CPNFPE (comité national paritaire), qui s’attacheront à ce que ces formations correspondent « aux besoins de l’économie prévisibles à court et moyen termes ». L’entreprise, de son côté, devra s’engager à « reconnaitre » (salaire, promotion, accès à un temps complet, etc.) le développement des compétences du salarié à l’issue de sa formation.

Chômeurs : un accès plus rapide à la formation

Le mécanisme est le même pour les chômeurs, qui pourront mobiliser leur CPF dès leur entrée à Pôle emploi, sans demander l’autorisation de Pôle emploi. Alors que le délai moyen avant de bénéficier d’une formation via Pole emploi est de sept mois, l’objectif est de permettre au demandeur d’emploi, responsabilisé, de rentrer plus vite dans une dynamique de retour vers l’emploi.

Un entretien professionnel tous les deux ans

Chaque salarié, y compris dans les TPE, devra bénéficier d’un entretien d’évolution professionnelle « au minimum tous les deux ans », « avec une formalisation écrite tous les six ans ». Il sera systématique à l’issue de différents congés de longue durée (maternité, adoption, longue maladie, etc.) et d’un mandat syndical. Dans les entreprises de plus de 50 salariés, si cet état des lieux formalisé au bout de six ans révèle que le salarié n’a pas bénéficié d’assez d’actions de formation (selon des critères fixés par l’accord), il devra bénéficier d’un « abondement correctif de son CPF égal à 100 heures »

Plan de formation : le rôle des IRP et la négociation renforcés

Dans les entreprises de 50 salariés et plus, la consultation du comité d’entreprise (CE) sur le plan de formation sera élargie. Les éléments transmis au CE seront définis par accord. A défaut d’accord interne, l’accord interprofessionnel définit les nouvelles informations qui devront être transmises, dont les dépenses de formation de l’entreprise et le nombre de salariés ayant bénéficié d’un abondement du CPF. Dans les entreprises de plus de 300 salariés, les questions des objectifs du plan de formation et des abondements du CPF devront être intégrées à la négociation, obligatoire, sur la gestion prévisionnelle des emplois (GPEC).

Une volonté de relancer le CIF

Aujourd’hui, de 45.000 à 50.000 personnes bénéficient d’un congé individuel de formation (CIF) chaque année. Dans l’objectif d’ « augmenter le nombre de bénéficiaires » (l’accord final ne fixe pas d’objectifs chiffrés mais des versions intermédiaires évoquaient +20% en 4 ans), l’accord refond, dans une logique de sécurisation, les fonds alloués, via un financement dédié de 0,15% de la masse salariale pour les 10 à 49 salariés, et de 0,2% pour les entreprises de plus de 50 salariés.

.Écrit par Derek PERROTTE 
Journaliste 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 08:02
Gazpar : Nouveau compteur gaz
Le nouveau compteur Gazpar équipera les 11 millions de foyers abonnés au gaz d’ici 2022. Gazpar communiquera les données directement à GRDF et permettra d’être facturé sur sa consommation réelle de gaz. Ce compteur communiquant suscite moins d’inquiétudes que son homologue électrique Linky.
gazpar-actu
C’est au Salon des maires et des collectivités locales que la filiale de GDF Suez en charge de la gestion du réseau gaz, GRDF, vient d’annoncer la généralisation du nouveau compteur communicant "Gazpar" à l'ensemble des 11 millions de foyers abonnés au gaz.
Concrètement, le déploiement va commencer par une expérimentation avec la pose de 150.000 compteurs fin 2015 ou début 2016, puis sa généralisation aux 11 millions d'abonnés s’étalera de 2017 à 2022. Tout comme pour le compteur Linky sur l’électricité, il sera impossible de refuser la pose de ce nouveau compteur, l’abonné n’en étant pas propriétaire. D’ailleurs, si l’UFC-Que Choisir reste fermement hostile au compteur Linky tel qu’il est conçu, le déploiement de Gazpar ne suscite pas de critiques virulentes. Financièrement, son coût, 1 milliard d’euros, est assurément plus maîtrisé que celui de Linky et ça ne doit rien au hasard. Le gaz étant une énergie choisie, les clients peuvent s’en détourner si les coûts explosent, tandis que pour l’électricité, tous les ménages sont des clients captifs d’ERDF, il n’y a aucune alternative. Les enjeux d’optimisation des coûts ne sont pas les mêmes. Ceci dit, le coût de Gazpar sera répercuté sur l’abonné, mais cette fois en toute transparence sur la facture, à raison de 2 à 3 euros par an.

En échange, les abonnés ne seront plus facturés sur des consommations estimées mais sur leurs consommations réelles, que Gazpar transmettra automatiquement. Et pour inciter à la maîtrise de la consommation, Gazpar offrira un relevé quotidien des consommations sur Internet.  

A priori, contrairement au compteur électrique Linky, le compteur Gazpar ne semble pas préjudiciable aux consommateurs. Une impression que l’expérimentation viendra confirmer… ou infirmer. Que Choisir la suivra avec attention.

 Elisabeth Chesnais - UFC Que Choisir

                25 novembre 2013

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 11:41
L'allocation de solisarité spécifique (ASS) est versée par le Pôle emploi, sous condition de ressources et d'âge aux travailleurs privés d'emploi.
  • qui ont épuisé leurs droits à l'allocation d'assurance chômage ou à l'allocation de fin de formation prévue par l'article L5423-7 du Code du travail ;
  • aux bénéficiaires de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) âgés de 50 ans au moins qui optent pour la perception de cette allocation ;
  • aux artistes non salariés, dès lors qu'ils ne peuvent prétendre au bénéfice de l'allocation d'assurance.

Les conditions d'admition au dispositif social :



Le demandeur d'emploi doit :

  • être apte à travailler ;
  • justifier d'actes positifs et répétés de recherche d'emploi ou de création/reprise d'entreprise ;
  • ne pas avoir atteint l'âge légal de départ à la retraite ou l'âge requis pour bénéficier automatiquement d'une retraite à taux plein ;
  • justifier de 5 années d'activité salariée à temps plein ou à temps partiel, au cours des 10 années précédant la fin du contrat de travail ayant donné lieu à indemnisation par l'assurance chômage (délai réduit pour les personnes ayant élevé un enfant) ;
  • justifier de revenus (sommes soumises à l'IR, hors ASS), inférieurs au plafond ci-dessous.

Montant de l'allocation 2013 et plafonds de revenu :



 

Le demandeur a droit, en fonction de ses ressources, à une allocation à taux plein ou à taux réduit

.



   ASS à taux plein :



 

Le montant journalier de l'allocation spécifique de solidarité à taux plein est fixé à :


par jour

par période de 30 jours

ASS - droit commun

15,90 euros

477,00 euros

ASS majorée pour l'allocataire âgé de 55 ans ou plus
justifiant de 20 années d'activité salariée *

22,82 euros

684,60 euros

ASS majorée pour l'allocataire âgé de 57 ans et demi ou plus
justifiant de 10 années d'activité salariée *

22,82 euros

684,60 euros

ASS majorée pour l'allocataire justifiant d'au moins 160 trimestres
validés dans les régimes obligatoires de base d'assurance
vieillesse ou de périodes reconnues équivalentes *

22,82 euros

684,60 euros



....si l'allocataire justifie de ressources inférieures à :

 

Pour un célibataire

Pour un couple

Ressources inférieures à (hors ASS)

636,00 euros

1.272,00 euros



* l'allocation majorée est réservée aux allocataires, admis au bénéfice de ce dispositif avant le 1er janvier 2004, et justifiant être âgés de 55 ans ou plus et ayant 20 années d'activité salariée, aux allocataires âgés de 57 ans et demi ou plus justifiant de 10 années d'activité salariée ainsi qu'aux allocataires justifiant d'au moins 160 trimestres validés dans les régimes obligatoires de base d'assurance vieillesse ou de périodes reconnues équivalentes.



Si les ressources du demandeur ou du couple sont supérieures à ces plafonds, alors l'allocation de solidarité spécifique est versée sous forme de différentiel (plus les ressources augmentent, moins l'allocation est élevée). C'est l'ASS à taux réduit.

 

     ASS à taux réduit

 

Le montant de l'ASS est moindre si les ressources de l'allocataire dépassent le plafond de revenu pour bénéficier du taux plein.




Pour un célibataire

Pour un couple

Ressources mensuelles comprises entre

636,00 et 1.113,00 euros

1.272,00 et 1.749,00 euros

Montant de l'allocation

1.113,00 euros - montant des ressources de l'allocataire

1.749,00 euros - montant des ressources de l'allocataire



 

 

Exemples :

1) Ressources de l'allocataire vivant seul : 784,50 par mois
ASS de 1.113 - 784,50 = 328,50 euros
ASS à taux réduit de 328,50 euros

2) Ressources du couple : 1.320 euros
ASS de 1.749,00 - 1.320 = 429 euros
ASS à taux réduit de 429 euros

 

Au-delà des plafonds de revenus respectifs de 1.113 et 1.749 euros l'ASS n'est pas due.

Par principe, l'allocation de solidarité spécifique est incessible et insaisissable.

Sous conditions et limites, l'ASS peut être cumulée avec des revenus d'activité professionnelle.

Le montant de l'ASS est moindre si les ressources de l'allocataire dépassent le plafond de revenu pour bénéficier du taux plein.

 

© 2013 Net-iris

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Revenu de solidarité active (RSA)

 

Depuis le 1er septembre 2010, le revenu de solidarité active (RSA) est étendu en France métropolitaine aux jeunes actifs de moins de 25 ans dès lors qu'ils justifient de 2 ans d'activité professionnelle au cours des 3 dernières années. A compter du1er janvier 2011, le RSA est également versé en outre-mer.

Le revenu de solidarité active - RSA - est une allocation versée aux personnes de plus de 25 ans ou assumant la charge d'un ou plusieurs enfants nés ou à naître, ayant de faibles ressources pour vivre, y compris lorsqu'elles disposent de revenus d'activité. Le RSA vise à assurer à l'allocataire un revenu minimum par mois, selon la formule suivante :

Le RSA est donc aussi accordé aux personnes qui travaillent et dont les revenus sont limités, ou aux personnes sans emploi ayant épuisé leur droit aux allocations chômage, quel que soit leur âge.

 

 

  • RSA = (Montant forfaitaire + 62% des revenus d'activité du foyer) - (Ressources du foyer + Forfait d'aide au logement).
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